Le 10 novembre 2020, les citoyens jordaniens se sont rendus aux urnes pour élire la Chambre des représentants (majlis al-nuwâb) dans un contexte social, politique, économique et sanitaire singulier. La répression politique fut particulièrement visible au cours de l’année. Au mois de juillet, elle se matérialisa entre autres par la dissolution du syndicat des enseignants, l’arrestation de plusieurs centaines de ses membres et la dissolution de la confrérie des Frères musulmans. L’épidémie du coronavirus, et les mesures prises en conséquence par le gouvernement, ont fortement affecté l’économie nationale, notamment sur le plan de l’emploi, le taux de chômage ayant augmenté de 19,3% à 23% entre mars et juin 2020 (Banque mondiale, 2020). Dans ce contexte de pandémie et de forte augmentation du nombre de cas locaux de Covid 19 tout au long des campagnes électorales, la tenue de l’élection est restée incertaine jusqu’au dernier jour. Finalement, les autorités politiques ont insisté pour qu’elle soit maintenue. Le contexte international était lui aussi tout à fait particulier. L’élection présidentielle aux États-Unis, le plus grand donateur et partenaire militaire et géopolitique du pays, s’est tenue en effet quelques jours avant le scrutin jordanien. Lire la suite
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