Huit prix et six mentions spéciales ont été décernés, sur un total de 122 candidatures.
Le prix Mohammed Arkoun de la thèse d’islamologie, soutenu par le Bureau Central des Cultes (Direction des Libertés publiques et des Affaires juridiques) du ministère de l’Intérieur, a été attribué à Yakota Gobran, pour sa thèse en histoire, sociétés et civilisations intitulée « L‘autorité aš‘arite au Ve/XIe siècle. Attributs divins et statut du Coran au cœur des débats contre les mu‘tazilites et les ḥanbalites dits anthropomorphistes », sous la direction de Jean-Jacques Thibon, soutenue à l’INALCO le 2 décembre 2019.
Le prix de la thèse francophone soutenu par la Direction régionale de l’AUF au Moyen-Orient, a été attribué à Némésis Srour, pour sa thèse en anthropologie sociale et ethnologie intitulée « Bollywood Film Traffic. Circulations des films hindis au Moyen-Orient (1954-2014) », sous la direction de Catherine Servan-Schreiber, soutenue à l’EHESS le 17 décembre 2018.https://youtu.be/XIfcv8E-eqs
Les prix du GIS Moyen-Orient et mondes musulmans ont été attribués à :
- Le premier prix à Maxime Durocher pour sa thèse en archéologie intitulée « Zāwiya et soufis dans le Pont intérieur des Mongols aux Ottomans. Contribution à l’étude des processus d’islamisation en Anatolie médiévale (XIIIe-XVe siècles) », sous la direction de Jean-Pierre Van Staëvel soutenue à la Sorbonne Université le 22 septembre 2018.
- Le deuxième prix à Farah Hany George Ramzy pour sa thèse en science politique intitulée « Renegotiating Politics on campus. Students in post-2011 Egypt », sous la direction de Mounia Bennani-Chraïbi et de Sophie Duchesne soutenue à l’Université de Lausanne en cotutelle avec l’Université Paris Nanterre le 16 octobre 2019.
- Le troisième prix à Antoine Perrier pour sa thèse en histoire intitulée « La liberté des protégés. Souverains, ministres et serviteurs des monarchies marocaine et tunisienne sous protectorat français (1881-1956) », sous la direction de Paul-André Rosental et M’hamed Oualdi soutenue à l’IEP de Paris le 3 juin 2019.
Les prix de L’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (IISMM) ont été attribués à :
- Le premier prix à Duygu Tasalp pour sa thèse en histoire, sociétés et civilisations intitulée « Mémoires d’Unionistes et régimes mémoriels en Turquie au 20ème siècle », sous la direction de Taline Ter Minassian et Hamit Bozarslan, soutenue à l’INALCO le 6 novembre 2018.
- Le deuxième prix à Rémi Desmoulière pour sa thèse en géographie humaine et économique intitulée « Géographie d’un milieu : propriétaires, chauffeurs et organisations de minibus à Jakarta », sous la direction de Manuelle Franck et Jérôme Tadié, soutenue à l’INALCO le 13 décembre 2019.
- Le troisième prix à Delphine Acloque pour sa thèse en géographie humaine, économique et régionale intitulée « Conquérir le désert: Recomposition des acteurs et des territoires agricoles en Egypte », sous la direction de François Molle, soutenue à l’Université Paris Nanterre le 12 décembre 2019.
Les mentions spéciales du jury ont été attribuées à :
- Vladimir Dabrowski, pour sa thèse en archéobotanique et archéoentomologie intitulée « Systèmes d’approvisionnement et gestion des ressources végétales en Arabie orientale aux périodes antique et islamique (IVe s. av. J.-C. – XVIe s. ap. J.-C.) : Approches archéobotanique et archéoentomologique », sous la direction de Margareta Tengberg et de Jean-Pierre Van Staëvel, soutenue au Muséum National d’Histoire Naturelle le 4 février 2019.
https://youtu.be/lhaJcq8-gSk
- Clément Deshayes, pour sa thèse en anthropologie intitulée « Lutter en ville au Soudan. Une ethnographie politique de deux mouvements de contestation : Girifna et Sudan Change Now », sous la direction de Barbara Casciarri, soutenue à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, le 29 novembre 2019.
- Simon Dubois, pour sa thèse en Monde arabe, musulman et sémitique, intitulée « De la marge au centre, de Syrie en exil : itinéraires d’un jeune théâtre syrien », sous la direction de Richard Jacquemond , soutenue à Aix-Marseille Université, le 4 novembre 2019.
- Sébastien Garnier, pour sa thèse en histoire et civilisations intitulée « Les Adilla d’Ibn al-Šammāʿ. Traductions (vol. 1) et analyse (vol. 2) », sous la direction de Pascal Buresi, soutenue à l’EHESS le 16 novembre 2019.
- Aurélien Montel, pour sa thèse en histoire médiévale intitulée « al-Andalus et le Maghreb à l’époque des Omeyyades de Cordoue. Réseaux d’échanges et ambitions impériales (IIIe/IXe-IVe/Xe siècle) », sous la direction de Dominique Valérian, soutenue à l’Université Lumière Lyon 2, le 6 juillet 2019.
- Marion Slitine, pour sa thèse en anthropologie intitulée « La Palestine en créations. La fabrique de l’art contemporain, des territoires occupés aux scènes mondialisées », sous la direction de Franck Mermier, soutenue à l’EHESS, le 1er octobre 2018.
Le jury, présidé par Choukri Hmed, Maître de conférences HDR à l’Université Paris-Dauphine, était constitué de volontaires du comité de pilotage de l’IISMM et du Conseil Scientifique du GIS Moyen-Orient et Mondes Musulmans :
- Mohamed Hocine Benkheira, directeur d’études (EPHE), membre du GSRL
- Assia Boutaleb, professeure des Universités (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
- Anne-Laure Dupont, maître de conférences (Université Paris-Sorbonne)
- Vincent Geisser, chargé de recherche (CNRS) membre de l’IREMAM
- Elise Massicard, directrice de recherche, CNRS, directrice adjointe du GIS MOMM
- Catherine Mayeur-Jaouen, professeure des Universités (Université Paris-Sorbonne)
- Alix Philippon, maître de conférences (Sciences Po Aix), Membre de Cherpa
- Jean Schmitz, directeur de recherche (IRD), membre de l’IMAF
- Julien Thorez, chargé de recherche (CNRS), membre de Mondes iraniens et indiens
- Éric Vallet, maître de conférences (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), directeur du GIS MOMM
- Elise Voguet, chargée de recherche CNRS, Institut de recherche et d’histoire des textes, UPR 841